Les points clés :
- Kitemana devient un acteur clé dans l’industrie du kite.
- Jamie Overbeek prend un risque financier en quittant F-One pour rejoindre un shop.
- La liberté de choisir son équipement devient un atout majeur pour les riders.
- Les shops ont désormais la possibilité de sponsoriser des riders au même titre que les marques.
C’est un signe des temps, non ? Les meilleurs kiteboarders du monde se tournent désormais vers les shops pour leur matériel, au lieu des traditionnels contrats de sponsor avec les marques de kite. Voici pourquoi ça pourrait bien tout changer pour l’industrie.
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ToggleLes deals avec les shops, ce n’est plus juste pour les « petits » riders
Il fut un temps où les deals avec les magasins étaient réservés à ceux qui n’avaient aucune chance de décrocher un vrai contrat de sponsor avec une marque. Les moniteurs, les petits influenceurs et les riders moins connus étaient souvent laissés de côté. Les shops les voyaient comme des clients : 30 % de réduction, quelques stickers, et hop, quelques ventes supplémentaires. Tout le monde était content : le rider avait l’impression d’être sponsorisé, et le shop vendait des kites.
Mais tout a changé lorsque Ruben Len10, l’un des plus grands noms du kitesurf, a quitté son poste chez Ozone pour rejoindre Kitemana. En devenant l’ambassadeur de la boutique, il a offert une visibilité bien plus grande aux shops et a démontré que les shops pouvaient jouer un rôle bien plus important que ce que l’on croyait.
Les shops prennent du pouvoir
Kitemana est aujourd’hui le plus grand shop de kitesurf du monde, et c’est largement mérité. Ils ont réussi en proposant un site ultra performant, avec une stratégie tarifaire agressive, ce qui leur a permis de casser les prix et d’attirer une clientèle massive. En plus de ça, la pandémie de Covid a fortement boosté leurs ventes, et les marques ont surproduit, ce qui a fait baisser les prix et permis à Kitemana de garder des marges solides tout en proposant des deals intéressants pour les consommateurs.
Le fait que des riders comme Ruben Len10 et maintenant Jamie Overbeek choisissent de rejoindre Kitemana montre la position ultra forte qu’a le shop. Kitemana, au lieu de se contenter de faire du chiffre, investit dans des riders et dans l’événementiel. Cela montre l’ambition de la boutique qui veut devenir bien plus qu’un simple magasin en ligne.

Jamie Overbeek : prendre un risque calculé
Jamie Overbeek a un contrat chez Kitemana. Et on peut dire que c’est un vrai pari de sa part. Pourquoi ? Parce qu’il a quitté F-One, une marque où il avait un salaire conséquent, pour rejoindre une boutique en ligne. Et ce n’est pas rien : Jamie abandonne un salaire confortable, probablement autour de 30 000 € (voire plus), plus un budget voyage, pour se retrouver avec un budget beaucoup plus restreint. Ce qui montre à quel point il croit en ses capacités.
Jamie sait que pour se maintenir au plus haut niveau, il doit avoir le meilleur matériel possible, et qu’il a la liberté de choisir celui qui lui convient le mieux. Et ce, sans être limité par un sponsor de marque. Il a montré qu’il était prêt à prendre des risques financiers pour pouvoir avoir une liberté totale dans son choix d’équipement.
Quiver de Jamie : performance avant tout
On le sait, Jamie est un rider méticuleux. Avec son nouveau partenariat, il a désormais accès à tout le matériel de Kitemana. Cela signifie qu’il va pouvoir tester tous les modèles et choisir ceux qui lui conviennent le mieux. Il n’a plus à se limiter à une seule marque. Ce qui lui donnera un véritable avantage compétitif. On parie qu’il va chercher le matériel le plus performant, peu importe la marque.
L’évolution de son setup : le choix du bar et des lignes
Un aspect intéressant, c’est que Jamie est connu pour son setup personnalisé. Il a toujours utilisé une barre Ozone avec des lignes customisées, qu’il utilisait avec sa Harlem Force et la Duotone Evo D/Lab. Il y a fort à parier que Jamie continuera à adapter ses équipements, et c’est ça qui fait sa différence : son souci du détail et de la performance dans chaque aspect de son matériel.
Le départ de F-One : un mal pour un bien ?
Il faut être honnête, Jamie n’était pas satisfait du Trigger Brainchild de F-One, ce qui est sûrement ce qui l’a poussé à partir. Mais là encore, il faut admettre que pour d’autres riders, le Trigger marche très bien. Par exemple, Josh Gillitt le trouve incroyable. Ce qui nous montre encore une fois que le choix du matériel est très personnel. Ce qui convient à un rider ne correspondra pas forcément à un autre. Et c’est ce qui rend chaque test de kite unique.
Ce que ça change pour le kite
Chez WindUnity, nous voyons cette évolution comme un tournant majeur pour l’industrie du kitesurf. Les riders comme Jamie Overbeek qui quittent les grands noms des marques pour rejoindre des shops comme Kitemana changent la donne. Cela montre que les shops ne sont plus seulement des revendeurs, mais de vrais acteurs de la scène kite, capables de soutenir les riders tout en leur offrant plus de liberté et des deals avantageux.
Il est clair que cette tendance pourrait ouvrir de nouvelles possibilités pour les riders en quête d’indépendance vis-à-vis des marques. Mais cela soulève aussi des questions intéressantes sur l’avenir des partenariats classiques dans le kitesurf.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce que vous voyez ce changement d’un bon œil, ou pensez-vous que les sponsors de marques restent essentiels pour l’avenir du sport ? Partagez vos avis en commentaire, on est curieux de connaître vos points de vue !